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Déjà en fonctionnement en Loir-et-Cher, le système de parrainage vient d'être lancé par Initiative Eure-et-Loir depuis Chartres.

Elle n'a pas seulement la mission de distribuer des crédits à taux 0 % aux jeunes entrepreneurs et aux repreneurs d'entreprises du département d'Eure-et-Loir, Initiative Eure-et-Loir se veut aussi un maillon de la chaîne d'accompagnement de ces porteurs de projets. Et pour réussir cela, elle compte lancer le dispositif de parrainage.

Constitué de parrains ou marraines

« Il existe déjà dans plusieurs associations de notre fédération et nous avons voulu apprendre de l'expérience de nos amis du Loir-et-Cher pour mieux animer notre réseau et défendre la pérennisation des jeunes entreprises », confie Emmanuel Paragot, Président d'Initiative Eure-et-Loir, la semaine dernière, en accueillant les bénévoles et les professionnels de la plateforme du Loir-et-Cher.

« Le principe du parrainage consiste à constituer des binômes. Un(e) bénévole qui accompagne et un(e) jeune entrepreneur(e) dans la réalisation de son projet. Il faut solliciter des bénévoles avec des appels à candidatures aux anciens bénéficiaires ou à des patrons retraités qui veulent donner de leur temps à ces jeunes pousses. Nous nous rapprochons dans ce cas de la Chambre de commerce et d'industrie, de la Chambre de métiers et de l'artisanat ou des réseaux Ecti, Egee, anciens experts-comptables, etc. », détaille Marc Michaud, président d'Initiative Loir-et-Cher.

Réponses rapides

Le rôle du parrain ou de la marraine est de répondre aux problématiques pratiques du jeune entrepreneur que cela soit en matière fiscale, commerciale, managériale, etc. « Ce sont parfois des questions faciles mais qui peuvent nuire au bon fonctionnement d'une entreprise en phase de lancement ou de croissance. La rapidité des réponses est un critère d'efficacité qui peut booster l'entreprise dans son projet. En plus, Initiative Eure-et-Loir accorde une aide financière et c'est légitime qu'elle puisse accompagner la personne pour mieux investir dans son projet », conclut Emmanuel Paragot.

Ahmed Taghza
L'Echo Républicain 03/04/2017