Partager :
Soutenus par la Chambre de métiers et Initiative Eure-et-Loir, Sabrina Saquet et Mickaël Klaus ont racheté la poissonnerie de la rue de la Pie à Chartres. Ils avaient signé le 1er avril 2017.

Le 5 juin, la Chambre de métiers et de l'artisanat (CMA28), en partenariat avec Chartres Métropole, organise un petit déjeuner sur le thème de la reprise d'entreprise. Trois repreneurs viendront y apporter leur témoignage. Parmi eux, Sabrina Saquet et Mickaël Klaus, qui ont racheté, le 1 er avril 2017, la poissonnerie À la fine marée, de la rue de la Pie, à Chartres.



« Un bel établissement dans un bel emplacement »

Ils ont tous les deux 31 ans. Si Mickaël est poissonnier de métier, sa compagne, elle, a une formation de pâtissière. « Il y avait déjà plusieurs mois que nous songions à nous installer à notre compte, explique la jeune femme. Mais je ne savais pas encore si le métier de poissonnier, me plairait. »

Après plusieurs visites, le couple jette son dévolu sur la poissonnerie chartraine. « Non seulement c'est un très bel emplacement, mais la poissonnerie est très belle. » Le couple prend alors contact avec la Chambre de métiers et de l'artisanat d'Eure-et-Loir.

« Ils nous ont aidés à monter le dossier, en particulier avec la Région Centre-Val de Loire, mais aussi avec Initiative Eure-et-Loir, qui nous a accordé un prêt d'honneur à taux zéro. » C'est également auprès de la CMA28 que le couple a suivi, pendant une semaine, le stage obligatoire de préparation à l'installation. Un peu plus d'un an après leur installation, Sabrina et Mickaël en tirent les premiers enseignements.

Ils savaient déjà que le métier de poissonnier est un métier exigeant. « Nous nous levons très tôt le matin. Et c'est très physique, constate Sabrina. Mais j'ai appris à aimer ce métier. Pour rien au monde, je ne reviendrais en arrière. Nous sommes toujours suivis par la Chambre de métiers. »

Raconter son expérience

Sabrina s'occupe plus particulièrement de la logistique et de la gestion. Mickaël lui, en homme de l'art, gère le banc de poissons. « En moyenne, chaque matin, il faut trois heures pour tout mettre en place. » Mais leurs efforts sont récompensés et le succès est au rendez-vous. « Les objectifs que nous nous étions fixés pour la première année, sont dépassés. Les clients sont contents et ils reviennent. »

C'est la raison qui les a poussés à accepter la proposition de la Chambre de métiers à participer au petit déjeuner qu'elle organise sur le thème de la reprise d'entreprises. « L'aide de la CMA28 nous a été très précieuse. Et si notre expérience donne à quelqu'un l'envie de franchir le pas, de racheter un commerce ou une entreprise artisanale existante, nous en serions les premiers récompensés. »

Jacques Joannopoulos
L'Echo Républicain 01/06/2017